Histoire

Naissance de Courir Pour La Paix

La course cyclosportive « Courir pour la Paix », doit son existence à une idée de Mike Sata, propriétaire de l’Hôtel Golf Château de Chailly-sur-Armançon depuis 1987.

En 2004, il s’interrogeait sur la meilleure façon d’utiliser le Château de Chailly-sur-Armançon pour organiser une manifestation sportive qui pourrait compléter son travail pour l’humanitaire à travers la Fondation Sata qu’il avait créée 3 ans plus tôt. Mais quel sport choisir ?

Sa première idée était de courir un marathon, mais une discussion avec des amis l’a convaincu qu’une course cycliste était la bonne réponse.

Il savait déjà que le Tour de France était suivi de près, de même que d’autres courses cyclistes en Bourgogne (le Tour de Côte-d’Or, la Chiappucci et d’autres). Il y a également un club de cyclistes très actif dans la région (le VCPA) qui est bien placé pour donner des conseils sur les circuits.

François Patriat (aujourd’hui sénateur, amoureux de la « petite reine » et fervent cycliste lui-même) a conseillé à Mike Sata de se mettre en rapport avec Bernard Mary, président du SCO Dijon qui, avec son équipe de bénévoles, est bien impliqué dans l’organisation de courses cyclistes en Bourgogne.

Claudine Babonnet (ancienne directrice générale de l’hôtel) a relevé le défi de prendre en main la promotion et d’assurer un soutien logistique au niveau de l’hôtel. La date de la course a été fixée – le plus près des dates anniversaire du bombardement de Hiroshima et Nagasaki en 1945.

La Madone de Nagasaki (la tête d’une statue qui a survécu à la destruction de l’église d’Uragami à Nagasaki) a été choisie comme symbole pour la course et l’appel pour la paix.

Bernard Mary a pu convaincre un cycliste prestigieux comme parrain de la course et Bernard Hinault a accepté ce rôle sans hésiter. Francesco Moser l’a rejoint comme deuxième parrain en 2014 et on peut s’attendre à voir d’autres grands champions cyclistes apporter leur soutien à la course et aux valeurs de paix et de solidarité qu’elle veut défendre.

Les 2 principaux circuits de la course, nommés Hiroshima et Nagasaki, respectivement de 160km et de 110km, ont été définis. En 2011 un circuit de 70km a été ajouté – Tohoku, nom de la région dévastée par le tsunami et le désastre nucléaire de Fukushima.

D’autres parcours à caractère moins sportif et plus familial sont également proposés.

« Courir pour la Paix » est restée une course comme aucune autre. Elle réalise un parfait équilibre entre le sport et les valeurs humanitaires. Au niveau sportif, elle représente un défi aux coureurs les plus chevronnés comme aux moins accomplis. Par le biais de la Fondation Sata, elle met en avant les plus hautes valeurs en faveur de la paix et de la solidarité, en apportant une aide aux victimes de conflit, de guerre, de désastres ou de maladies, quels que soient leur race, leur religion ou leur pays.

Telle est la vision de Mike Sata et de toute l’équipe qu’il a rassemblée autour de lui pour faire que cette course ait lieu et pour permettre que cette vision devienne une réalité.

A l’origine, cette course devait se dérouler une seule fois. Grâce à sa réussite et à la détermination de son créateur, Mike Sata, de ses parrains et de toute l’équipe d’organisation et de soutien, elle fêtera cette année sa XVII édition.

Geoffrey SPARKES


Les artisans de Courir Pour La Paix

Ils sont plus de 3 millions en France à consacrer plusieurs heures hebdomadaires dans les domaines de la culture, des loisirs, du sport, de l’action sociale, la santé, l’humanitaire, la défense des droits.

Sans eux, les Restos du Cœur, la Croix Rouge, l’UNICEF, l’AFM-TELETHON, EMMAUS, le Secours Populaire n’existeraient pas. Sans eux, pas de club de pêche ni de fête des écoles ; et surtout aucune association sportive ne pourrait fonctionner. Sans eux, aucun match, aucun tournoi, aucune course cycliste ne pourraient être organisés. Ils n’ont pas de profil type, mais ils se regroupent et se fédèrent autour de valeurs morales communes que sont le partage, la solidarité, le désintéressement et la générosité. On ne les voit pas, on ne les entend pas car ils ne protestent jamais ni ne revendiquent quoique ce soit, par contre s’ils n’étaient pas présents,
cela se verrait.

Ils sont souvent retraités et certains d’entre eux peuvent s’y consacrer 10h par jour. Ils sont un lien social aujourd’hui indispensable et apportent une humanité aux relations humaines bien
loin des relations virtuelles des réseaux que l’on appelle sociaux.

En cette fin juillet, ils seront au front dès le 21 juillet pour organiser le critérium professionnel d’après Tour de France de Dijon, le 22 juillet quand vers 22h les coureurs auront franchi la ligne d’arrivée, ils continueront leur journée et leur nuit pour rendre à la circulation les Allées du Parc.

Quelques jours après, le vendredi 30 juillet, direction Chailly-sur-Armançon pour rejoindre leurs pairs du VCPA. Nouvel objectif afin de préparer au mieux l’accueil, l’organisation et la sécurité de près des 500 participants venus pour pratiquer leur passion dans les meilleures conditions possibles. Avec plus de 100 signaleurs éparpillés sur les 200 km des parcours, ils seront près de 200 à essayer de vous rendre la journée la plus belle possible.

Leur récompense sera votre sourire et le plaisir qu’ils auront pu vous faire partager, ils s’appellent les bénévoles et sans eux Courir Pour La Paix n’existerait pas.

Claude Vincent

Claude VINCENT, Encadrement et Organisation SCO Dijon Materiel-velo.com


Chers amis,

Depuis 2005, Courir Pour La Paix a eu lieu chaque année, sauf en 2020 en raison de la
pandémie de COVID-19. Cette course est devenue non seulement une tradition mais aussi un
événement annuel très attendu à Chailly-sur-Armançon parmi les cyclistes passionnés et
compréhensifs pour la paix dans le monde. Cette année, Courir Pour La Paix a lieu le 31 juillet 2021,
avec des visages familiers et de nouveaux participants.

La course fait partie des activités de la Fondation Sata (www.madonnagasaki.org) pour sensibiliser
aux abus de la science, et au contraire utiliser la science pour l’amélioration de l’humanité en termes
de santé, de bonheur et de compassion selon la vision de la Fondation Sata. La course se déroule sous
la grâce de la Madone de Nagasaki, retrouvée parmi les ruines de l’église d’Urakami, située près de
l’épicentre du bombardement atomique de Nagasaki le 9 août 1945. Notre monde d’aujourd’hui est
encore en proie aux guerres et n’est pas à l’abri des menaces du bombardement nucléaire. Même
pendant cette pandémie mondiale de COVID-19 et bien que la science médicale soit actuellement
bien avancée, beaucoup de pays financent encore des guerres et améliorent les armes meurtrières
dans la mesure où il n’y a pas suffisamment de vaccination et de médicaments contre la pandémie,
équitablement repartis entre les peuples du monde entier. C’est pourquoi la course porte le nom
approprié de « Courir Pour La Paix » (Run for Peace).

La course rend hommage aux victimes des bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki et
récolte des fonds pour la mission de la Fondation Sata. Aussi, en tant que Japonais, je m’assurerai
que 2€ soient reversés à l’association Rentai Tohoku Seinan pour chaque inscription à la course, afin
de venir en aide aux victimes du Tsunami qui a particulièrement touché la région de Tohoku au Japon
en 2011.

Je souhaite à tous les participants de passer un agréable moment à la course, et j’espère que chacun
gardera un très bon souvenir de cet événement humanitaire pour les années à venir.

Veuillez accepter ma sincère gratitude pour votre aimable soutien à la Fondation Sata et à la course,
dans notre aspiration commune d’aider à faire de notre monde un lieu de vie beaucoup plus humain.

Yasuhiko Sata

Yasuhiko Sata
Chairman of the Boards of Directors,
Sata foundation

Courir pour la paix

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